P comme poste ? Oui, mais encore...

Cher Robbie !

C’était un pari difficile de vos producteurs et scénaristes que de vouloir imaginer d’hypothétiques enquêtes de l’inspecteur Lewis dans l’esprit et l’ambiance Dexter/Morse !

Ce pari est réussi ! Les nouvelles intrigues oxfordiennes sont fidèles à leur héros et auteur originels ou originaux. Elles gagnent de plus en humanité et en légèreté grâce à vous, Robbie, qui avez pris la suite avec intelligence et modestie et menez désormais la danse avec plus d’humour et moins de raideur (surtout côté jambe !) que votre ancien supérieur hiérarchique.

Merci ! Dites à Hathaway qu’il a une voix magnifique.

R.

 

Monsieur !

Depuis mon entrée au service météo je n’ai pas reçu beaucoup d’aussi gentilles lettres que la vôtre. Je l’ai lue avec beaucoup de plaisir même si je ne suis pas sûre qu’elle soit exempte d’une pointe de moquerie (je lis votre blog !).

Si cela devait vous intéresser, j’aimerais vous inviter à passer quelques heures avec moi à Reyers pour découvrir comment s’élabore et s’enregistre un flash météo. Peu de téléspectateurs imaginent le temps, l’énergie et le travail que cela représente.

Je vous convie donc à m’appeler si le cœur vous en dit et je laisse dans cette éventualité votre nom au central téléphonique pour aider à franchir les barrages. Nous pourrions prendre rendez-vous, en tout bien tout honneur, pour passer quelques heures ensemble et même, pourquoi pas, déjeuner au mess.

Bien à vous.

Tatiana

 

Cher Noël !

Comment va, p’tit père ? Pas trop lourde la hotte ? A quoi tu penses dans tes cheminées ? Comment, ah oui, je pense donc je suie !

Je prends de tes nouvelles. Les autres petits n’y pensent pas toujours…

Donc j’ai une liste. Tu sais ce qu’on dit des adeptes des listes ?

En premier j’aimerais vivre encore longtemps. J’ai un peu réfléchi à l’éternité mais je n’arrive pas à me décider. Bien sûr tu dois être prévenu le plus tôt possible, et nous voici déjà à la mi-décembre. ON N’A LE TEMPS DE RIEN, DIS DONC, MAIS ON A LE TEMPS DE RIEN HEUREUSEMENT. Je sais que tu dois t’organiser, commander les trucs, tout ça, achats groupés pour avoir des prix…

Je dois donc me décider vite, pour toi comme pour moi. Si je veux commencer mon éternité, mieux vaut ne pas attendre d’être vieux, ben oui !, je ne vais pas être vieux toute ma vie éternelle ! Là je suis bien, j’ai juste compris deux trois choses qui aident à tirer mon épingle de l’un ou l’autre petits tas de foin du monde. Donc disons l’éternité, en premier.

En deuxième j’aimerais la même chose pour la femme de ma vie. Qui ferait volontiers, elle me l’a dit, encore quelques trillions de tours d’horloge avec moi.

En troisième… Quoi ? C’est beaucoup ? Je ne t’écris jamais donc je charge un peu ! Je peux, non ? En troisième je voudrais une lampe d’Aladin. Si voyons, tu sais bien, les sultans et les vizirs, les chameaux, la danse du ventre, les mille et une nuits, Angélique et Geoffrey tout ça et puis Aladin, copain de Jules Verne, de retour du centre de la terre avec sa lampe à huile qu’il fait blinquer (du néerlandais blinken, briller, d’où vient aussi bling bling) et que voici sorti du bec de la lampe un hologramme enveloppé genre Obélix qui dit que mes vœux seront exaucés… Si tu m’apportes cette lampe tu seras tranquille pour toujours avec moi ! Quels seraient mes vœux ? Là t’es curieux ! Non, je ne peux pas te le dire à l’oreille, je suis en train de l’écrire dans mon blog, tous mes amis lectrices et lecteurs sachant lire le sauraient !

Donc l’éternité pour deux et puis la lampe. Pas trop moderne la lampe, moi et le design !, et le génie, une femme ce serait bien ! Allez, bises !

R.

 

Bonjour !

Cette année vous a-t-elle été douce ? Oui ? Chouette ! Non ? Merde…

Pour la terminer avec vous, et avec bonne humeur (vous la connaissez ?) je voudrais dans cette huitième lettre de nouvelles (voir les autres via les archives) tirer mon chapeau à ma ville. Vous l’ignorez sans doute, amis débordées et débordés ayant autre chose à foutre, mais les chercheurs de l’Université de Liège contribuent grandement à la mise en œuvre d’un spray nasal destiné à favoriser l’orgasme féminin chez celles qui peinent à y arriver. Bien sûr ce bientôt légendaire spray nasal est censé remédier à certaines causes physiologiques mais n’aidera en rien les femmes, nombreuses (et même plus), en butte à la maladresse et, surtout, à l’égoïsme masculins. Ces dernières, qu’elles s’en mettent ou non plein les narines, persisteront donc dans le self service.

 

Continuez à me lire, amis surfeuses et surfeurs. Vous êtes sur la bonne vague !

Je pense à vous, souvent. Rendez-vous dans quinze jours !

R.

 



12/12/2012
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